


Une fois qu’un diagnostic d’hypersensibilité environnementale a été établi, la priorité pour le patient est d’éviter les agents qui déclenchent ses symptômes. Au Québec, il n’existe pas une approche de soins commune pratiquée par les médecins.
Ailleurs au Canada, il existe quelques cliniques de santé environnementale. On y conseille aux patients de manger des aliments biologiques, de boire de l’eau purifiée, de s’assurer que leur espace de vie est exempt de polluants et d’éviter le plus possible les endroits pouvant déclencher chez eux des réactions. Des soins peuvent aussi être proposés sous la supervision d’un médecin, comme la sudation (le fait de suer), l’adoption de diètes rotatives pour identifier les aliments déclencheurs, la chélation (procédé favorisant l’élimination des métaux), la stimulation du système immunitaire, la prise de vitamines et de minéraux, la désensibilisation aux aliments ou aux matières inhalées, etc. La supervision d’un professionnel de la santé est d’autant plus importante dans un suivi auprès de personnes souffrant d’hypersensibilités environnementales puisque leur système réagit également à des doses infimes de médicaments.