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Hypersensibilité environnementale

Quand l’environnement rend malade

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Une force collective

Posted on juin 9, 2022juin 17, 2022 By ASEQ-EHAQ

Certains individus seront probablement toujours atteints plus que d’autres par la pollution chimique, biologique et électromagnétique. Toutefois, chacune et chacun bénéficieront, à des degrés différents, de la réduction des contaminants environnementaux. La diminution aux expositions environnementales aura ainsi un impact positif sur la santé et la qualité de vie non seulement des personnes atteintes d’hypersensibilités environnementales, mais aussi de celles ayant des problèmes respiratoires ou cardiaques ou qui souffrent de migraines, pour ne nommer que celles-là. La liste est longue, car le nombre de maladies qui sont associées à la contamination environnementale ou qui sont aggravées par celle-ci ne cesse d’augmenter.

Il existe un peu partout dans le monde des initiatives qui visent à diminuer l’exposition aux agents contaminants dans l’environnement. Chez nous, grâce notamment à la mobilisation citoyenne, le Québec a adopté une politique contre l’épandage domestique de pesticides, limitant ainsi l’exposition à des produits nocifs pour toute la population québécoise.

Outre la réglementation gouvernementale, de plus en plus de programmes sont mis en place pour favoriser la gestion responsable des contaminants. Des hôtels « sans fumée » optent pour l’utilisation de produits de nettoyage non parfumés et non toxiques. Des évènements sont organisés en demandant aux participants de ne pas porter de parfum et d’éviter les téléphones cellulaires et les Wi-Fi, et des aliments biologiques et végétariens sont offerts aux participants. Des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux prônent la construction d’édifices sains.

Le nombre important de personnes souffrant d’hypersensibilités environnementales est un indice parmi d’autres que notre façon actuelle de gérer les risques engendrés par la production industrielle de substances chimiques et par le développement de nouvelles technologies doit être revue. Actuellement, l’exposition à un certain niveau – quoique très faible – à une panoplie de substances connues comme étant toxiques (par exemple, le benzène retrouvé dans l’eau de Cologne, les solvants dans les peintures, ou les composés organiques volatils (COV) dans le vinyle) est permise par la loi. L’existence de personnes atteintes d’hypersensibilités environnementales, tout comme l’augmentation fulgurante des maladies chroniques liées à ces expositions, remettent en question cette approche. Elles illustrent le fait que nous ne connaissons pas bien l’impact sur notre organisme des expositions à de faibles niveaux à une multitude de contaminants physiques et chimiques de toutes sortes s’accumulant au fil du temps.

Pour la première fois de l’histoire, tous et toutes sont contaminés et exposés à une multitude de polluants qui n’existaient pas ou peu il y a seulement soixante ans. Les approches traditionnelles d’évaluation toxicologique ne sont pas adaptées à ce type de contamination. Pour faire face à toutes ces incertitudes, nous prônons une approche basée sur le principe de précaution, plutôt que de présumer que notre exposition à des contaminants environnementaux est sécuritaire… jusqu’à preuve du contraire. Et si notre santé ainsi que la santé de nos enfants en dépendaient?

L’Agence de la lutte antiparasitaire de Santé Canada reconnaît les personnes souffrant d’hypersensibilités environnementales comme une population vulnérable. La Commission des droits de la personne du Québec et celle du Canada reconnaissent les hypersensibilités environnementales comme pouvant constituer un « handicap » – méritant un accommodement raisonnable – au sens des lois sur les droits de la personne. Pourtant, beaucoup reste à faire pour que les personnes qui développent des hypersensibilités environnementales puissent recevoir des soins appropriés, continuer à travailler et, autant que possible, conserver leur qualité de vie.

Plusieurs petits gestes individuels tels que demander à l’épicier ou au pharmacien d’offrir sur leurs tablettes des produits sans parfum, sensibiliser les professionnels de la santé ou les employeurs de leur région à l’opportunité d’adopter des politiques de milieux sans parfum, faire des demandes d’accommodement raisonnable… bénéficient à tous. Plus la population en entendra parler, plus les gens vont devenir sensibilisés au phénomène des hypersensibilités environnementales, et plus ils seront ouverts à trouver des mesures d’accommodement pour les personnes qui en souffrent. À une échelle plus grande, des regroupements comme l’Association pour la santé environnementale au Québec (ASEQ) œuvrent à la reconnaissance de cette condition depuis déjà plusieurs années.  

Seul, la tâche peut sembler insurmontable. En se regroupant, les personnes souffrant d’hypersensibilités environnementales peuvent changer les choses pour le mieux.

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Informations générales

  • Les hypersensibilités environnementales
  • ​Questions/réponses sur les HE

Informations juridiques

  • Guide de la jurisprudence – JUSQU’EN 2012 (CSST)
  • Guide de la jurisprudence – 2013-2017 (CSST)
  • ​Droit à l’accommodement raisonnable
  • ​Lettre de la Commission des droits de la personne du Québec : la protection de la Charte québécoise
  • ​Demande de l’ASEQ à la Commission des droits de la personne du Québec
  • ​S’aider soi-même, sans avocat

Gérer la maladie

  • Conseils pour une prise en main de la maladie (SEEDS)
  • ​Aide-mémoire
  • ​Achats de produits domestiques
  • ​Journal des symptômes et des expositions

LIENS UTILES

  • ASEQ-EHAQ - Site web
  • ASEQ-EHAQ - La vie écolo
  • ASEQ-EHAQ - Projet le logement abordable et sain
  • www.ewg.org (en anglais seulement)
  • www.lesstoxicguide.ca (en anglais seulement)
  • Répertoire toxicologique de la CSST – fiches signalétiques
  • Politiques CCDP
  • Politique sans parfum
  • English
Que sont les hypersensibilités environnementales ?

Les personnes souffrant d’hypersensibilites environnementales reagissent negativement a des contaminants de toutes sortes (pesticides, produits de nettoyage, solvants, parfums, moisissures, rayonnements electromagnetiques, etc.), et ce, a un degre d’exposition qui, a premiere vue, ne provoque aucune reaction chez la plupart des gens. Ces reactions peuvent affecter plusieurs systemes du corps. En effet, les divers symptomes peuvent toucher notamment les systemes respiratoires, digestifs, dermatologiques et neurologiques. Ils peuvent etre incommodants ou tres graves, voire meme incapacitants. Selon Statistique Canada, les hypersensibilites environnementales constituent un probleme de sante de plus en plus repandu


Les hypersensibilites environnementales sont-elles semblables aux allergies ?

Initialement, les hypersensibilites environnementales etaient considerees comme des allergies. Dans les deux cas, l’evitement des declencheurs permet aux personnes atteintes de rester en bonne sante. Toutefois, la decouverte des mecanismes d’action des allergies (immunoglobulines de type E) a permis de comprendre qu’ils n’etaient pas responsables des hypersensibilites environnementales. Dans les deux cas, toutefois, on soupconne que la contamination chimique est liee a leur prevalence accrue dans la population.


Encore un autre interdit ! Et mon droit de me parfumer ?

Selon le principe de la « balance des inconvenients », les personnes en bonne sante doivent faire des ajustements pour eviter de provoquer des effets nefastes sur la sante d’un groupe de personnes, si minoritaire soit-il, et ce, surtout lorsqu’il est question de milieux de travail et d’espaces publics partages. Les mesures d’accommodement pour les personnes souffrant d’hypersensibilites environnementales – pas de parfum, plus de ventilation, produits de nettoyage les moins toxiques possible – se traduisent par une amelioration de la qualite de l’air interieur, un phenomene salutaire pour tout le monde. En 2012, on ne fume plus dans son lieu de travail ou dans les edifices publics. Eh bien, c’est le meme principe que l’on vise en matiere d’hypersensibilites environnementales ! Non seulement vos concitoyens et collegues qui en sont atteints vont vous remercier, mais aussi toutes les personnes qui souffrent d’asthme, d’allergies et d’autres maladies respiratoires ou cardiaques.


En 2012 au Québec, est-ce reconnu comme étant une maladie comme les autres ?

Côté juridique, les hypersensibilités environnementales sont reconnues comme étant un handicap au plan des droits de la personne, et ce, tant au Quebec qu’au Canada. La Commission des lésions professionnelles a déjà reconnu le droit aux indemnites de la CSST pour les travailleuses et travailleurs ayant developpe des hypersensibilites environnementales en lien avec une exposition au travail.

Coté medical, le ministere de la Sante et Service sociaux du Quebec ne reconnaissant toujours pas les hypersensibilites environnementales en 2012, il n’existe pas de code diagnostique. Seul un petit nombre de medecins quebecois sont outillés pour les diagnostiquer. Des Québécoises et Québécois qui en souffrent sont parfois obligés de se rendre en Ontario pour obtenir des soins de santé. D’autres personnes multiplient les visites médicales, car elles deviennent de plus en plus malades.

L’Ontario et la Nouvelle-Ecosse comptent des cliniques specialisees qui traitent les hypersensibilites environnementales. Le Parlement europeen demande a ses Etats-membres de reconnaitre les hypersensibilites environnementales dans leur classification des maladies, si ce n’est pas deja fait. Il est temps que le Quebec se mette au pas!


Ce ne serait pas juste « dans sa tête »… ?

Rien ne paraît de cette maladie, alors comment savoir qu’elle n’est pas juste « dans la tête » de la personne qui se dit hypersensible à des substances toxiques, qui par ailleurs ne touchent personne d’autre ? C’est justement un état de susceptibilité accrue chez certains individus dont le corps n’arrive plus a se defendre contre une multitude de petits assauts toxiques qui caracterise les hypersensibilites environnementales. Il est vrai que certains symptomes des hypersensibilites environnementales sont imperceptibles par l’entourage : maux de tete, fatigue, difficulte a se concentrer, le fait de se sentir « sonne » ou etourdi, ou encore, de sentir que l’on a le cerveau embrouille. Le corps de la personne peut donc paraitre intact. Cependant, ce n’est pas parce que les symptomes ne sont pas visibles qu’ils ne sont pas pour autant reels.

Partagez vos ressources !

Chaque personne souffrant d’hypersensibilités environnementales est une mine d’informations quant aux ressources disponibles dans sa région. Vous connaissez des professionnels compréhensifs, sensibilisés, accommodants? Les meilleurs endroits pour se procurer des produits adéquats ou recevoir des services ? Pourquoi ne pas les mettre en commun ?

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Ressources

UQAM - service au collectivités
TELUQ

Association pour la santé environnementale du Québec

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Traduction de français à anglais a été rendu possible en partie grâce au Ministère du Patrimoine canadien et ASEQ-EHAQ Ministère du Patrimoine canadien
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