De plus en plus, les scientifiques identifient deux phases menant aux hypersensibilités environnementales.
Phase 1 : L’apparition de la maladie
La maladie peut apparaître à la suite d’une exposition continue à des niveaux de polluants relativement faibles ou encore après une exposition majeure à une substance chimique, à des rayons électromagnétiques ou à un agent biologique. Les éléments mis en cause sont appelés agents initiateurs.
Les agents initiateurs de la maladie les plus courants sont :
- les pesticides,
- les composés organiques volatils (COV : solvants, parfums, formaldéhyde et autres produits pétrochimiques, gaz d’échappement des véhicules),
- les moisissures, et
- les rayonnements électromagnétiques.
Ces agents peuvent provenir de la structure d’un bâtiment, des meubles et des équipements, du milieu extérieur avoisinant, des produits de nettoyage, etc. Il existe également des facteurs environnementaux qui exacerbent les manifestations d’hypersensibilités environnementales, comme l’éclairage, l’humidité, la chaleur, le froid et le bruit.
L’agent initiateur provoque une perte de tolérance chez la personne et c’est ainsi que s’amorce le cycle des hypersensibilités environnementales.
Phase 2 : L’expression de la maladie
Une fois les hypersensibilités environnementales induites, la personne atteinte réagit souvent à plusieurs autres agents déclencheurs, et ce, même à de très faibles doses ou concentrations. Une série de réactions métaboliques entraîne alors une multitude de symptômes (figure 1) chez la personne hypersensible. Elle est ainsi aux prises avec une condition chronique.